Survie

Lapsus révélateur ?

rédigé le 1er juillet 2016 (mis en ligne le 15 juillet 2016) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Après que la justice burkinabé a enterré
le mandat d’arrêt qui le visait pour son implication
dans la tentative de putsch des
pro-Compaoré
au Burkina Faso, Guillaume
Soro est sorti de son silence. S’il refuse de
se prononcer ou de porter plainte au sujet
des écoutes téléphoniques (cf. Billets
n°252, décembre 2015) qui le mettent en
cause (ce qui impliquerait une expertise judiciaire
qui risquerait de conclure à l’authenticité
de l’enregistrement…), Soro
prépare en revanche sa campagne en vue
d’une réélection comme député puis
comme président de l’Assemblée nationale.
Interrogé sur son avenir et ses relations
avec Ouattara, Soro affirme : « Le président
Ouattara, pendant plus
de dix ans, a pu peser et jauger
ma loyauté et ma fidélité à
sa personne. »
(Rfi, 21/06) Plus de dix ans
de loyauté ? Il faut donc remonter à 2005 au
moins. A cette époque, Soro, alors chef rebelle
occupant le nord de la Côte d’Ivoire,
affirmait pourtant n’avoir ni commanditaire,
ni aucun lien avec Ouattara…

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 259 - juillet-août 2016
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