L’élection au Gabon vient de conclure un cycle de quatre scrutins présidentiels dans des pays clé de la Françafrique. Sans surprise, comme à Djibouti, au Tchad et au Congo-B, c’est le dictateur en place, Ali Bongo, qui s’est imposé par la triche et la force. Au Gabon comme ailleurs, les résultats ont été manipulés sans vergogne, avec, ultime pied de nez, un score ahurissant attribué au fils Bongo dans son fief, brandi comme un bras d’honneur aux observateurs, de la communauté internationale ou de l’opposition, qui croyaient peut-être (…)