Une cinquantaine de forces spéciales envoyées en catimini en Libye déclenche un débat national. En France ? Faut pas rêver... Mais en Italie, le « soutien logistique » discrètement envoyé par Matteo Renzi agite les médias et la classe politique.
Un récent décret permet pourtant au président du Conseil italien d’envoyer des unités spéciales, dirigées hors hiérarchie militaire classique, sans l’aval du Parlement, dès lors qu’il est question de « sécurité nationale ». Ça vous rappelle quelque chose ? Il faut croire qu’en Italie, la presse et la classe politique sont moins bien dressées qu’en France. Chez nous, on peut envoyer des forces spéciales soutenir le gouvernement d’union imposé par l’ONU et dans le même temps des forces clandestines soutenir le général Haftar qui combat le précédent... tout le monde s’en fout.