En ce début d’année 2017, c’est une capitale malienne moribonde, assommée par des années de marasme et de tensions qui vient d’accueillir pour la deuxième fois le sommet des chefs d’État d’Afrique et de France. C’est ainsi qu’en avait décidé François Hollande, alors qu’il pensait être candidat à la présidentielle et ouvrir sa campagne par une célébration internationale de ses supposés succès militaires en Afrique, dans un pays symbole du retour d’une Françafrique martiale et triomphante. Mais de quels succès parle-t-on ? Le bilan (…)