Survie

Révélations atomiques

rédigé le 1er février 2017 (mis en ligne le 20 juillet 2017) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Vincent Crouzet, l’écrivain et ancien consultant proche des services français avait contribué à divulguer et vulgariser par son roman, « Radioactif », les dessous de l’affaire Uramin, du nom de la firme canadienne qui a vendu à Areva des gisements inexploi­tables. Le prix astronomique de la transaction avait en fait certainement servi à dégager des commissions et rétro­-commis­sions. Crouzet sort un nouveau roman sur le même sujet : « Une affaire atomique » (Laf­fond, janvier 2017). Mais surtout, après avoir recueilli des confidences issues du milieu bancaire, il lance un appel public à la justice française. Selon lui, si l’on veut trouver trace des bénéficiaires français des rétro­-commis­sions dégagées en 2007, il ne reste plus qu’un seul paradis fiscal dans lequel il n’y a pas encore prescription et où la justice fran­çaise peut se déployer via une demande d’entre­-aide internationale : il s’agit de la principauté de Monaco. Et de donner les noms de 3 banques monégasques via les­ quelles « des mouvements conséquents sont tombés sur des comptes appartenant à une éminente haute personnalité francophone, qui n’est ni française ni africaine » et qui a « des rapports très étroits avec le pays de des­tination de ces fonds ». Il s’agirait la filiale monégasque de la banque suisse Julius Baer, de la banque siennoise dei Monte Paschi au­jourd’hui nommée Andbank Monaco et de la banque Pasche du groupe luxembourgeois Havilland. Il ajoute qu’il faut faire vite, la prescription de 10 ans prenant effet dans quelques mois...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 265 - février 2017
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