Vincent Crouzet, l’écrivain et ancien consultant proche des services français avait contribué à divulguer et vulgariser par son roman, « Radioactif », les dessous de l’affaire Uramin, du nom de la firme canadienne qui a vendu à Areva des gisements inexploitables. Le prix astronomique de la transaction avait en fait certainement servi à dégager des commissions et rétro-commissions. Crouzet sort un nouveau roman sur le même sujet : « Une affaire atomique » (Laffond, janvier 2017). Mais surtout, après avoir recueilli des confidences issues du milieu bancaire, il lance un appel public à la justice française. Selon lui, si l’on veut trouver trace des bénéficiaires français des rétro-commissions dégagées en 2007, il ne reste plus qu’un seul paradis fiscal dans lequel il n’y a pas encore prescription et où la justice française peut se déployer via une demande d’entre-aide internationale : il s’agit de la principauté de Monaco. Et de donner les noms de 3 banques monégasques via les quelles « des mouvements conséquents sont tombés sur des comptes appartenant à une éminente haute personnalité francophone, qui n’est ni française ni africaine » et qui a « des rapports très étroits avec le pays de destination de ces fonds ». Il s’agirait la filiale monégasque de la banque suisse Julius Baer, de la banque siennoise dei Monte Paschi aujourd’hui nommée Andbank Monaco et de la banque Pasche du groupe luxembourgeois Havilland. Il ajoute qu’il faut faire vite, la prescription de 10 ans prenant effet dans quelques mois...