A l’occasion du week-end annuel de
réunion de sa fondation, le milliardaire
anglo-soudanais Mo Ibrahim, qui remet –
parfois – un prix visant à récompenser les
chefs d’État vertueux, s’en est pris aux
entreprises occidentales qui corrompent les
dirigeants africains, et notamment aux
entreprises françaises : « Il faut se
demander qui sont les complices de la
corruption en Afrique, ces hommes
d’affaires qui corrompent les leaders
africains. (...) La France a introduit des
lois anti-corruption il y a soixante ou
soixante dix ans. Mais combien de
Français impliqués dans des affaires de
corruption en Afrique sont passés devant
des tribunaux ? Zéro. Les leaders africains
se corrompent-ils seuls ? » (Jeuneafrique.com, 08/04). On parie que ni
Bouygues ni Bolloré ne goûtent cette forme
d’ironie...