Après son neveu, Wilfrid Nguesso, c’est au tour de la fille et du gendre du dictateur congolais d’être mis en examen par les juges d’instruction parisien dans l’affaire dite des « Biens mal acquis » pour « blanchiment de détournement de fonds publics » (AFP, 25/06).
Tandis que l’avocat de la famille Sassou se démène pour obtenir la nullité du procès et annonce une plainte en diffamation contre l’ONG Sherpa, six villas de la famille Bongo ont également été saisies en France fin juin.
Au même moment, le procès de Théodorin Obiang Nguéma, le fils du dictateur équato guinéen, se déroulait à Paris pour des accusations similaires. Début juillet, le procureur requérait trois ans de prison et trente millions d’euros d’amende, ainsi que la confiscation de ses biens saisis en France (jugement mis en délibéré au 27 octobre).
On comprend que la nervosité gagne les « amis » de la France...