Survie

Récupération ratée

rédigé le 1er février 2018 (mis en ligne le 16 avril 2019) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Macron avait un peu imprudemment évo­qué, lors de son discours à Ouagadougou, la contribution à une réflexion sur « un nouveau projet pour la francophonie » de l’écrivain Alain Mabanckou. Ce dernier lui a fait parve­nir sa réponse via une lettre ouverte publiée par le site Bibliobs.nouvelobs.com (15/01) : « Dois-­je rappeler aussi que le grand reproche qu’on adresse à la Francophonie "institu­tionnelle" est qu’elle n’a jamais pointé du doigt en Afrique les régimes autocratiques, les élections truquées, le manque de liberté d’expression, tout cela orchestré par des mo­narques qui s’expriment et assujettissent leurs populations en français ? Ces despotes s’accrochent au pouvoir en bidouillant les constitutions (rédigées en français) sans pour autant susciter l’indignation de tous les gouvernements qui ont précédé votre ar­rivée à la tête de l’Etat. (...) Par conséquent, et en raison de ces tares que charrie la Fran­cophonie actuelle (...), j’ai le regret (...) de vous signifier, Monsieur le Président, que je ne participerai pas à ce projet.  » Mais les remplaçants moins sourcilleux ne manqueront certainement pas...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 274 - février 2018
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