Courant mars, un diplomate français a participé à une réunion – sous réserve de préserver son anonymat – avec quelques associations et chercheurs sur la politique africaine de la France. Bien que régie par des règles de confidentialité stricte, cette discussion avait un petit air officiel : la parole se voulait sincère, mais ne risquait pas de varier de la ligne publique, si ce n’est pour critiquer plus franchement tel ou tel partenaire international. On était en somme au-delà de l’exercice de communication institutionnelle, mais avec (…)