Questionné sur l’emprisonnement de leaders de la société civile au Niger à l’occasion de la visite du président Issoufou à l’Elysée le 4 juin, Emmanuel Macron a justifié son silence en appelant à une « conversion des esprits » : un commentaire depuis l’extérieur serait selon lui une ingérence françafricaine. Le 26 janvier, il avait pourtant déploré la « dérive autoritaire et inacceptable » au Vénézuela, depuis l’Elysée. Le zèle des nouveaux convertis.