Macron s’inquiète-t-il d’une multiplication des affaires politico-judiciaires ?
L’Elysée a en effet gelé le processus mis en œuvre par le ministère de la Justice qui devait mener à la nomination de Marc Cimamonti, actuel procureur de Lyon au poste stratégique de procureur de Paris, en charge des affaires politiques les plus sensibles, nous apprennent simultanément Le Canard Enchaîné et Médiapart (25/09).
Cimamonti s’est vu proposer le poste de procureur général près la cour d’appel de Versailles pour permettre un nouvel appel à candidature : « La direction des services judiciaires tente de déguiser le choix du prince en une prétendue transparence (…) L’appel à candidatures n’est autre qu’un appel du pied d’un pouvoir qui a certainement déjà présélectionné son ou sa candidate », commente le syndicat de la magistrature. « Retour aux années Sarkozy », estime Médiapart. Le « nouveau monde » ressemble furieusement à l’ancien…