Après cinq ans d’enquêtes, la justice vient d’abandonner les charges de « corruption d’agents publics étrangers », « blanchiment de trafic d’influence », « exercice illégal de la profession de banquier » ou encore « abus de confiance » qui pesaient sur Michel Tomi, figure des réseaux corses en Afrique (casino, BTP, hôtellerie...) et ami notamment des présidents Ibrahim Boubacar Keïta au Mali et Ali Bongo au Gabon (cf. Billets n°237, juillet 2014 ). Celui qu’on surnomme « le parrain des parrains », n’est plus poursuivi que pour des charges mineures pour lesquelles il a accepté une procédure de plaider-coupable (RFI, 06/10). « Il travaille pour le drapeau », disait de lui un autre Corse, Bernard Squarcini, l’ancien responsable du renseignement intérieur sous Sarkozy. L’espoir de voir étalées au grand jour les méthodes de « travail » de ce grand patriote est donc pour l’instant compromis…