Une nouvelle année, c’est un peu comme un début de mandat présidentiel : on se prend parfois à imaginer que des choses vont évoluer. Puis, à l’instar des promesses électorales qui n’engagent que ceux qui les croient, ces espoirs s’évanouissent. Prenez par exemple la bonne résolution prise il y a an dans cette équipe de rédaction de mieux tenir nos échéances, d’adresser ce journal en début de mois à nos abonné.e.s. C’était séduisant comme une promesse de « rupture », comme un engagement de « changement », comme un défi de « nouveau monde » (…)