« Je ne voudrais pas que des investissements internationaux d’une nouvelle génération conduisent à réduire la souveraineté de nos partenaires historiques ou à fragiliser leur économie dans la durée. Parce que le bon investissement, c’est celui qui permet de donner du travail et d’améliorer le cadre de vie au quotidien », a déclaré Emmanuel Macron en visite officielle à Djibouti (Rfi.fr, 12/03).
Un mea-culpa tardif concernant la nocivité de l’« aide » française au développement dans les pays africains ? Pas exactement… C’est la présence chinoise grandissante dans le pays qui était la cible des déclarations du président français, lequel a, si l’on en croit La Lettre de l’Océan Indien (22/03), « somm[é] Ismaïl Omar Guelleh de respecter les entreprises françaises ».
Même si l’accord de défense qui lie les deux pays est le dernier qui autorise la France à assurer la défense militaire du pays, pas sûr que l’arrogance de notre Macron national suffise à faire plier le petit dictateur d’un pays dont la position géographique en fait l’un des plus convoités…