Après avoir dégagé la famille Bouteflika, les manifestants algériens entendent bien régler leurs comptes avec l’ensemble de la classe militaro-politico-mafieuse qui règne sans partage depuis des décennies… aussi bien qu’avec les autorités françaises. Le Monde (19/04) avait rapporté quelques exemples de slogans et commentaires entendus : « "Dégage Macron", a-t-on pu entendre à plusieurs reprises. Gérard Larcher, président du Sénat colonisateur a dit : “Bensalah est un ami de la France”, a marqué un vieil homme sur un énorme carton. "Mais ce ne sont pas les Français ou la France comme pays qui est ciblée, mais son système politique qui a soutenu sans relâche le régime mafieux algérien", précise Mehdi, 30 ans, peintre en bâtiment. » Et ce n’est pas François Hollande, qui avait loué l’ « alacrité », la « grande maîtrise intellectuelle » de Bouteflika, ainsi que « sa sagesse et son jugement pour régler les crises du monde », qui va le démentir...