Il y a 25 ans, à l’ouest du Rwanda, sur les collines de Bisesero, pendant le génocide, quelques dizaines de milliers de femmes et d’hommes ont décidé de se regrouper. Depuis les hauteurs, ils déjouent les attaques des militaires, gendarmes, milices interahamwe, ils leur tiennent tête avec des lances, des couteaux, souvent de simples pierres. Le 27 juin au matin, une patrouille française de l’opération Turquoise, accompagnée de journalistes, découvre certains d’entre eux, au détour d’un chemin. « Nous n’avons pas les moyens d’agir, nous (…)