Macron a organisé le 11 juillet un « grand débat » avec des « représentants » des diasporas africaines (rassurez-vous, il s’agissait des premiers de cordée et non de cette partie de la diaspora qui croupit dans les centres de rétention...) en présence du président ghanéen Nana Akufo-Addo. L’Elysée, qui avait promis « un débat spontané, sans tabou » (LeMonde.fr, 10/07) a réitéré sa volonté d’ouvrir « une nouvelle page » dans la relation entre la France et l’Afrique (LeMonde.fr, 11/07). C’est certain qu’un dirigeant anglophone élu démocratiquement présentait mieux pour faire passer ce message qu’un vieux dictateur de la Françafrique. Pas sûr en revanche que cela suffise pour faire oublier les invariants de la politique africaine de la France, dont on vient d’avoir un nouvel exemple en Libye... (cf. p. 4)