« Je dois compléter le président Macron
par rapport à la question de Mayotte. Il a
dit que Mayotte est française. Mais pour
nous, Mayotte est comorienne (...) », a rappelé pour la forme l’ancien putschiste et
nouvel apprenti dictateur Azali Assoumani,
en visite officielle en France (23/07). Mais,
ajoutait-il un peu plus tard « j’ai décidé
d’arrêter les résolutions devant les Nations
Unies pour reprendre le dialogue avec la
France, en dépit du droit international
qui est de notre côté (…) la France est un
pays fort et nous ne sommes pas l’Algérie
de l’indépendance pour oser affronter la
France » (LaTribune.fr, 01/08). Contrepartie manifeste, « Emmanuel Macron et Azali Assoumani ont notamment annoncé la
signature d’un accord cadre destiné à
soutenir le développement des Comores. Le
texte prévoit une aide française à hauteur
de 150 millions d’euros sur trois ans »
(Rfi.fr 23/07). Pour faire bonne mesure,
trois prisonniers politiques comoriens initialement condamnés à la perpétuité par la
cour de sureté de l’État « ont été totalement
graciés le 8 août par décret, deux semaines après » la signature de cet accord.
(Rfi.fr, 12/08)