Suite à l’arrestation arbitraire de plusieurs militants de l’opposition (Saïd Abdallahi Yassin et Osman Yonis Bogoreh du MRD
le 27 octobre, puis Houmed Kado de l’ARD
le 31) des manifestations exigeant leur libération ont éclaté dans différents secteurs du
pays, à Djiboutiville, Tadjourah, Randa,
Obock... Elles ont été réprimées de façon
disproportionnée par les forces de l’ordre
djiboutiennes provoquant de nombreux
blessés. L’usage de tirs à balle réelle est avéré au milieu de nuages de gaz lacrymogène.
Le 1er novembre, on déplorait déjà une cinquantaine de blessés, tandis que les quartiers de Djiboutiville se soulevaient. Les
associations djiboutienne LDDH et française
ARDHD et les partis politiques d’opposition
djiboutiens se mobilisent et dénoncent arrestations extrajudiciaires et répression
sauvage.