Treize soldats français sont morts le 25 novembre dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali. Leurs noms vont s’ajouter à ceux déjà inscrits sur le monument aux morts en opération extérieure (OPEX) inauguré deux semaines plus tôt, 549 depuis l’opération Limousin au Tchad en 1969. Dans les jours qui ont suivi, ce n’était que glorification de l’armée, apologie de la guerre contre le terrorisme, appel à l’union nationale – bien pratique dans un contexte intérieur de tensions sociales – et cris d’orfraie lorsque des voix, qui se font (…)