Le ministère des Armées a inauguré le 11
novembre dernier son « monument aux
morts pour la France en opérations extérieures », soit 5 jours après le quinzième anniversaire de la mort de 11 militaires français
dans le bombardement du camp de Bouaké
en Côte d’Ivoire. Mais à part RFI (06/11), aucun média n’a jugé bon de remettre cette
vieille histoire sur la table… Il faut croire
que les soldats français ne sont « morts pour
la France » que lorsque leur décès ne résulte
pas directement des coups tordus françafricains. Et puis il aurait fallu rappeler que la
Cour de Justice de la République a refusé de
juger les ministres impliqués dans la dissimulation des preuves contre l’avis de la juge
d’instruction (cf. Billets n°280, septembre
2018)… Cela faisait sans doute désordre.