« "Notre relation franco-égyptienne est certes excellente, mais nous ne sommes que le 11ème partenaire commercial [du Caire]. Cela n’est pas à la hauteur de notre proximité diplomatique. C’est une situation paradoxale", a regretté l’ambassadeur français en Égypte, Stéphane Romatet, devant plusieurs dizaines de représentants d’entreprises françaises et égyptiennes le 10 février, lors d’une conférence organisée par Business France à Paris » (JeuneAfrique.com, 11/02). C’est vrai que les nombreux efforts faits au plus haut niveau par les autorités politiques françaises pour maintenir cette « proximité diplomatique » avec un des régimes les plus répressifs de la planète mériterait une gratitude sonnante et trébuchante un peu plus marquée. Heureusement il reste les ventes d’armes...