Survie

Ni masques,
 ni respirateurs, mais...

rédigé le 26 avril 2020 (mis en ligne le 4 septembre 2020) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

« Les dépenses militaires mondiales enregistrent la plus forte augmentation annuelle depuis une décennie atteignant 1 917 milliards de dollars en 2019 », nous apprend le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) (Obsarm.org, 26/04). À son modeste niveau, la France n’a pas démérité pour contribuer à cet exploit : « au cours de ces cinq dernières années, [elle] a vu ses exportations progresser de 72% par rapport à la période 2010-2014. Jamais elles n’avaient atteint un tel niveau depuis 1990, selon le SIPRI. Les commandes passées par l’Égype, le Qatar et l’Inde expliquent en partie cette évolution, qui permet à la France de rester le troisième exportateur mondial d’armement  » (opex360.com, 09/03). Lors de son audition du 10 avril devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, notre ministre des Armées, a d’ailleurs profité de la crise sanitaire déclenchée par le coronavirus pour câliner le lobby militaro-industriel : « Mon ministère, premier investisseur de l’État, aura un rôle particulier à jouer lorsqu’il s’agira de relancer l’économie française. (…) Lorsque nous examinerons le prochain budget, je ne doute pas que certains de nos crédits de paiements auront augmenté, afin d’amplifier la relance ». « Ma crainte, c’est que le monde d’après ressemble au monde d’avant, mais en pire », confie pour sa part au Monde (20/04) notre ministre des Affaires étrangères. Et pour ça, on peut leur faire confiance, on a affaire a des spécialistes...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 297 - mai 2020
Les articles du mensuel sont mis en ligne avec du délai. Pour recevoir l'intégralité des articles publiés chaque mois, abonnez-vous
Pour aller plus loin
a lire aussi