Le chef de l’État français n’en est plus à une abjection près. Le 18 juillet, il s’est permis de saluer la mémoire du militant noir américain John Lewis. Il faut dire que celui-ci avait le bon goût d’avoir lutté aux États-Unis et non en France, sans quoi, au lieu d’être rangé parmi les « héros », il aurait été traité de « séparatiste ». En France, les antiracistes, on les préfère lointains et quand ils s’abstiennent de mettre des dizaines de milliers de personnes devant un tribunal ou sur la place de la République pour rappeler que la (…)