Dans une enquête menée en lien avec le média néerlandais Lighthouse Reports et Arte, Mediapart (16/11) alerte sur un aspect méconnu « des partenariats entre la France, les industriels de l’armement, et leurs riches clients étrangers » : « les services après-vente dispensés par des sociétés françaises, avec l’accord des autorités, à des armées étrangères engagées dans des conflits dénoncés par la communauté internationale et qui font l’objet de résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. » Ainsi des Mirages déployés par les Émirats arabes unis en Libye (sous embargo) et soupçonnés d’être responsables de certains des crimes de guerre imputés au camp Haftar, sont entretenus par des entreprises françaises. Dans un autre article (18/11), le journal en ligne se penche sur les « entreprises françaises spécialisées dans la formation militaire [qui] entraînent, y compris dans l’Hexagone, des officiers de l’armée saoudienne », dont ont connaît les crimes commis au Yémen. Parmi celles-ci, « Défense conseil international (DCI) dont l’État français est le premier actionnaire, avec plus de 50 % des parts ».