« Jean-Yves Le Drian a-t-il fait jouer ses réseaux au profit de son fils ? », s’interroge Jeune Afrique (24/06). Pourquoi par exemple Thomas Le Drian, alors simple directeur de cabinet du président du directoire de la Société nationale immobilière (SNI, devenue CDC Habitat en 2018) accompagnait-il son père, alors ministre de la Défense de Hollande à l’International Defence Exhibition & Conference (Idex), le plus important salon d’armement du Moyen-Orient ? Aucune réponse n’a été fournie aux journalistes. Plus étonnant encore, lorsque le fils fonde la société Build-up aux contours flous (« réalisation de toutes prestations de consultants, de conseil, de services, d’apporteurs d’affaires », etc.), il a « disposé d’un partenaire de choc : Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur française (DCRI), de 2008 à 2012, reconverti dans les affaires, notamment en Afrique. Étrange tandem que celui formé par un ancien chef espion familier de la Corsafrique et un jeune homme d’affaires biberonné aux réseaux de centre gauche bretons », commente Jeune Afrique.