Selon Africa Intelligence (12/11), c’est grâce à la France que l’Union européenne, « peu disposée à épauler directement N’Djamena sous la présidence d’Idriss Déby (…) a accepté d’apporter un appui budgétaire exceptionnel au Tchad alors que les finances du pays sont au plus mal ». Officiellement, il s’agit de contribuer au financement du « dialogue national inclusif », que le nouveau pouvoir tchadien chiffre à la bagatelle de 227 millions d’euros. Argument massue : le soutien à la stabilité régionale, dans un contexte de guerre contre le terrorisme et de lutte contre l’immigration. Parions que si la transition devait – pure hypothèse – se solder par le maintien des militaires au pouvoir, Paris proposerait spontanément de rembourser les sommes indûment versées…