Survie

Le variant Omacron

rédigé le 26 décembre 2021 (mis en ligne le 5 mars 2022) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Le président français devait passer le réveillon de Noël en compagnie des soldats de Barkhane à Gao, au Mali. Au passage, il devait surtout s’entretenir avec le colonel Assimi Goïta, président auto-proclamé de la transition, pour exercer de nouvelles pressions au sujet de la société militaire privée russe Wagner et du respect du calendrier électoral. Pour plus d’efficacité, Macron a tenté de faire de la rencontre un « mini-sommet » associant certains chefs d’États des pays voisins, dont le président ghanéen Nana Akufo-Addo, actuellement à la tête de la CEDEAO, et le tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, à la tête du G5 Sahel. Détail piquant, ce dernier mène également un processus qui n’a de « transition » que le nom depuis qu’il a, à la mort de son père, pris le pouvoir par un coup d’État avalisé par la France. Mais Assimi Goïta a refusé cette configuration et l’Élysée a finalement annulé le voyage pour « raisons sanitaires ». Selon Africa Intelligence (22/12), l’accord entre la junte malienne et Wagner serait sur le point de se concrétiser. La France a alors été à l’initiative d’un communiqué commun (23/12) de 15 pays européens, impliqués dans la force Takuba ou la mission de coopération EUTM, pour condamner « fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien », toujours nié par les autorités. Mais la menace de retrait des forces françaises et européennes ne semble plus d’actualité...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 313 - janvier 2022
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