La COP 27 s’est déroulée en Égypte du 6 au 19 novembre dans des conditions qui rendaient quasi impossible la présence des ONG véritablement militantes. En revanche, « elle décline en son sein toutes les composantes du système capitaliste. À commencer par le culte de l’argent, puisque la représentation de grandes banques et des principaux bailleurs internationaux, comme la question des financements, est omniprésente », rapporte Orient XXI dans un reportage éclairant (20/11/22). « Dans un rapport présenté ce 16 novembre à Charm el-Cheikh (Égypte), l’ONG Oil Change International dévoile que les multinationales énergétiques, TotalEnergies en tête, veulent investir dans de nouveaux projets fossiles qui pourraient, entre 2022 et 2025, rejeter l’équivalent des émissions de près de cinq cents centrales à charbon. Pis, durant la COP27, plusieurs contrats gaziers internationaux ont été conclus », signale pour sa part Mediapart (16/11/22) Au même moment, un rapport international intitulé « Who is Financing Fossil Fuel Expansion in Africa ? » (15/11/22) documente le rôle des « acteurs français, et en particulier BNP Paribas mais aussi le groupe Crédit Agricole à travers sa filiale Amundi (...) épinglés parmi les plus gros soutiens aux entreprises qui entendent y développer de nouveaux projets d’énergies fossiles. »