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Arrière-garde

rédigé le 20 janvier 2023 (mis en ligne le 12 avril 2023) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

L’affaire ne fait plus débat : en 2014, ce sont les forces spéciales françaises du COS (commandement des opérations spéciales) qui ont exfiltré l’ancien dictateur Burkinabè Blaise Compaoré après l’insurrection populaire qui a conduit à sa chute. Plusieurs journaux sont revenus sur les faits, et des officiels français les ont
 même justifiés : si la France a permis à Compaoré d’échapper à la justice de son pays, ce serait pour éviter que le sang ne coule (le sien ou celui des manifestants, selon les versions). Mais Jean Guisnel, le journaliste spécialisé Défense du magazine Le Point, n’est pas de cet avis : les forces spéciales françaises « n’interviennent évidemment pas dans la situation intérieure du pays », soutient-il, « et lorsque le président Blaise Compaoré a été renversé par un putsch (sic) en octobre 2014, elles n’ont pas aidé à son évacuation du pays. » Ça n’est pas sa première manipulation pour défendre l’image de l’armée français, mais on l’a connu plus habile...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 325 - février 2023
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