Lorsque le président nigérien Bazoum a été déposé par le général Tchiani, le chef de la garde présidentielle, le 26 juillet dernier, la France, craignant de perdre son plus fidèle allié dans la région, est immédiatement montée au créneau, condamnant le putsch et convoquant ostensiblement un conseil de Défense à l’Élysée. Le journal Le Monde a depuis confirmé qu’une opération militaire française visant à rétablir le président déchu dans ses fonctions a été sérieusement envisagée dans les premières heures. Le 30 juillet, après que des (…)