Rassemblant 88 États et gouvernements, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) promeut à la fois « la langue française et la diversité culturelle et linguistique » : une idée généreuse permettant, suppose-t-on, la communication des peuples et le partage des cultures. Qui pourrait être contre ? Le sommet de l’OIF organisé les 4 et 5 octobre en France, à Villers-Cotterêts, s’annonce consensuel. Certes, personne n’ignore que l’histoire de la diffusion du français est intimement liée au passé colonial de la France et à ses (…)