Après avoir imposé une campagne législative express, Emmanuel Macron s’est accordé pas moins de 51 jours pour nommer un premier ministre et consacrer l’union macro-lepéniste en la personne de Michel Barnier, quintessence d’un gaullisme réactionnaire… et, sans surprise, françafricain. Une presse algérienne présentée comme « libre et diverse » au moment même où le journaliste Mohamed Benchicou vient d’être emprisonné pour ses critiques du régime Bouteflika (Billets d’Afrique n°133, 02/2005). Ou Omar Bongo, président du Gabon sans (…)