Une main d’enfant tendue vers celle d’un astronaute. Clin d’œil attendrissant au plafond de la Chapelle Sixtine, l’affiche 2025 du Salon International de l’aéronautique et de l’espace de Paris-Le Bourget suggère qu’on y vend du rêve. Un vernis cosmique pour dissimuler qu’on y vend en réalité la mort. Du 16 au 22 juin, l’un des plus grands marchés mondiaux d’armes exposait des biens à double usage : émerveiller les gamins aux portes de Paris, exterminer des générations entières à Gaza. Insensible, comme en 1994 au Rwanda, à la dénonciation (…)