Après la signature inattendue, le 12 juillet à Bougival (Yvelines), d’un projet d’accord sur l’avenir de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie entre l’État et les représentants des principales forces politiques calédoniennes, indépendantistes comme anti-indépendantistes, Elizabeth Nouar, journaliste phare de la très colonialiste Radio rythme bleu, faisait ce constat cinglant : « Les indépendantistes peuvent se prévaloir d’avoir gagné la bataille des mots et des symboles. Mais, de leur côté, les partisans de la France ont gagné la bataille des faits (…)