À l’occasion de la sortie de la brochure "Racisme et néocolonialisme français", Survie organise une table-ronde avec le Comité Vérité et Justice Lamine Dieng, le Réseau d’entraide Vérité et Justice, le FUIQP, le Collectif Sans-Papiers et la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions.
Ce sera mercredi 18 décembre à 19h au CICP (Paris 11e).
Esclavage, colonisation, Françafrique, racisme structurel en France s’inscrivent autour d’un continuum colonial.
L’État français, sur son territoire hexagonal envoie la police surveiller et réprimer les descendant-e-s de colonisé-e-s qu’elle parque dans les « quartiers populaires », là où les inégalités sociales sont flagrantes (taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, précarité au logement, classes d’écoles surpeuplées…).
Sur les territoires d’« outre-mer » qu’elle continue d’occuper, l’État français n’hésite jamais à réprimer les populations les plus vulnérables avec le concours de la police envoyée sur place, comme nous l’avons vu l’année dernière à Mayotte lors de l’opération Wuambushu et cette année en Martinique lors des mobilisations contre la vie chère, où les CRS ont été dépêchés.
Dans les anciennes colonies d’Afrique aujourd’hui indépendantes, l’État français aide les dictateurs à se maintenir au pouvoir à travers son travail de coopération policière et militaire ou encore ses ventes d’armes aux régimes autoritaires et parfois sanglants.
L’utilisation de la police et ou de l’armée pour contrôler et réprimer les populations colonisé-e-s et descendante—s de colonisé-e-s est l’expression d’un État toujours aux prises de ses réflexes coloniaux et racistes. C’est pour cela que les organisations des mouvements anticoloniaux, antiracistes et décoloniaux dénoncent et combattent le racisme en lien avec les expressions diverses et nouvelles du colonialisme français.
Durant cette soirée, Survie présentera sa brochure « Racisme et néocolonialisme français » et invite les organisations des mouvements anticoloniaux, antiracistes et décoloniaux à présenter leurs actions, le but étant de trouver des axes de luttes communes.
Table-ronde avec :
Entrée libre et gratuite.