Comme en 2012, Survie poursuivra en 2013 son travail de recherche, de mobilisation des citoyen-ne-s grâce à ses groupes locaux et nombreux militant-e-s, et d’interpellation des élu-e-s et de l’exécutif français.
Nous prévoyons d’ores et déjà des chantiers spécifiques :
Depuis plus de 25 ans, Survie documente et dénonce la Françafrique, et mobilise et interpelle les citoyen-ne-s et les élu-e-s pour exiger un assainissement des relations franco-africaines et la fin du néocolonialisme français en Afrique.
La Françafrique a certes évolué mais le réel changement se fait encore attendre, celui qui permettrait aux peuples africains de retrouver leur souveraineté et à la démocratie française d’être digne de ce nom.
Les visites de chefs d’Etat africains en France se sont succédées depuis le printemps (Ali Bongo, Alassane Ouattara, Blaise Compaoré), et alors que l’Elysée avait promis un discours ferme, son silence face à la répression des mouvements sociaux en Afrique a été criant, preuve que les « relations d’amitié » perdurent.
La France continue de cautionner des régimes autocratiques lors de déplacements diplomatiques (en particulier le sommet de la francophonie à Kinshasa) et cherche même à légitimer sa présence militaire sur le continent en se positionnant pour intervenir militairement au Mali. La mainmise des entreprises françaises sur le continent reste également plus que jamais d’actualité, comme l’a notamment montré le dossier noir sur Areva en Afrique publié en février 2012.
Le combat de Survie pour exiger la fin du soutien aux dictatures ne doit donc pas faiblir et nous avons plus que jamais besoin de votre soutien pour le faire aboutir.
La réalisation de ces projets n’est possible qu’avec une situation financière solide, garante notamment de la stabilité de l’équipe salariée de Survie. Or le contexte actuel nous place dans une situation incertaine : l’association dépend pour l’essentiel des contributions de ses adhérent-e-s et de ses donateurs et donatrices, garant-e-s de son indépendance ; et ces contributions stagnent voire diminuent.
Grâce à votre soutien, le résultat de l’exercice de l’association des deux années précédentes a tout de même été positif, ce qui nous a permis de nous stabiliser. La situation financière de Survie est aujourd’hui différente : le nombre d’adhérent-e-s n’augmente plus, les aides à l’emploi diminuent, les droits d’auteur sont en baisse. Mais la Françafrique, elle, ne faiblit pas. Poursuivre notre combat en menant à bien nos projets est donc indispensable.
Notre capacité à relever ce défi dépend non seulement de l’engagement et du dynamisme des militant-e-s et salarié-e-s, mais aussi de votre soutien financier.
C’est la raison pour laquelle nous vous sollicitons en cette fin d’année pour vous inviter à contribuer encore davantage aux activités de Survie grâce à un don, et en invitant vos proches à nous soutenir également.
Pour les personnes imposables, nous rappelons les dispositions fiscales liées aux dons qui permettent de déduire 66% de ceux-ci du montant de l’impôt sur le revenu.