Survie

Trente ans après Sankara, la France doit poser des actes

Publié le 17 octobre 2017 - Bruno Jaffré, Survie

A l’occasion de la commémoration de l’assassinat du président du Burkina Faso, Survie cosignait une tribune dans Libération avec Bruno Jaffré, animateur du réseau international « Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique », Abdoulaye Diallo, coordinateur du Centre national de presse Norbert Zongo et Me Guy Hervé Kam, porte-parole du mouvement « Balai Citoyen ».

Un appel aux autorités françaises à ne plus faire entrave à la justice dans les dossiers relatifs aux assassinats du président Thomas Sankara en 1987 et du journaliste Norbert Zongo en 1998.

Il y a trente ans, le 15 octobre 1987, le président du Burkina Faso Thomas Sankara était assassiné, signant l’arrivée de Blaise Compaoré au pouvoir. Il y a trois ans, soulevant un formidable élan d’espoir en Afrique francophone, le 30 octobre 2014, la rue burkinabé se levait pour chasser du pouvoir cet autocrate corrompu et pilier régional de la Françafrique, resté au pouvoir pendant vingt-sept ans avec l’appui de la France. Cet événement, chargé de symbole, aurait dû enfin interpeller les responsables politiques français. Il n’en a rien été.

Depuis un an, la demande de commission rogatoire émise par la justice burkinabé afin d’enquêter sur les éventuelles complicités françaises et de lever le Secret défense sur les archives françaises relatives à l’assassinat de Thomas Sankara, est restée lettre morte : ce refus de coopérer avec les juges burkinabés bloque les investigations sur les possibles complicités internationales dont ont bénéficié les assassins d’un président africain en exercice. [...] Lire la suite sur Liberation.fr

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