Survie

Survie demande la démission pour forfaiture de la directrice de l’Institut médico-légal de Paris, Mme Dominique Lecomte.

Affaire Borrel, nouvelle affaire Dreyfus (suite)

Publié le 21 octobre 2003 - Survie

Communiqué, le 21 octobre 2003.

En opposant le « Secret défense » à la fourniture à la justice de 12 documents susceptibles d’éclairer la mort violente du juge Bernard Borrel à Djibouti, en 1995, les autorités françaises avouent implicitement que cet assassinat déguisé en suicide est une « affaire d’Etat ».

En conduisant et signant l’expertise rocambolesque qui a avalisé l’impossible thèse du suicide, Mme Dominique Lecomte, directrice de l’Institut médico-légal de Paris, a déshonoré sa fonction et son institut. Comme les experts de l’affaire Dreyfus, elle a commis une forfaiture. Obtenir sa démission est le seul moyen de sauvegarder le crédit de l’institution judiciaire. Libre à cette fonctionnaire d’expliquer ensuite quelles pressions l’ont amenée à prolonger ainsi les collusions mafieuses entre les autorités françaises et djiboutiennes.

a lire aussi