Juste après les émeutes de février 2008
dans les grandes villes camerounaises,
on avait remarqué au premier rang
des invités de Biya à la fête nationale
du 20 mai (Billets d’Afrique n° 170),
Guillaume Giscard d’Estaing, patron
de la SOFEMA.
Cette ancienne société
étatique, aujourd’hui privatisée à 70 %,
est un fleuron de l’industrie française
de l’armement.
L’une de ses filiales
se nomme Sécurité sans frontières,
tout un programme. La Lettre du
Continent (n°745), avait parlé alors de
la fourniture d’un Airbus A320 à Paul
Biya, ce qui n’a pas eu lieu.
C’étaient
plutôt des hélicoptères, plus dans son
rayon, que la SOFEMA a négocié avec
le Cameroun, au prix fort cela va sans
dire.