L’édition du 1er juin de Jeune Afrique
apporte deux confirmations intéressantes
sur les relations des services secrets
français avec le MNLA. D’abord, « ces
liens étroits remontent aux origines du
MNLA, qui a vu le jour à la suite du
retour au Mali de nombreux Touaregs qui
se battaient depuis des années pour
Mouammar Kadhafi en Libye : les
services français les avaient convaincus
de lâcher le "Guide" et de retourner, avec
armes et bagages, d’où ils étaient venus
trois décennies plus tôt. »
Ensuite, si le
mouvement n’aurait plus la côte auprès de
la diplomatie française, il n’en va pas de
même auprès de « certains parlementaires
et [des] services de renseignements, qui
persistent à faire du MNLA un
interlocuteur incontournable ».