Alors que les acteurs centrafricains, à commencer par la présidente de transition, et divers observateurs mettent en doute la faisabilité du calendrier électoral prévu par les bailleurs de fonds (avec une élection présidentielle au printemps 2015), la diplomatie française s’agace visiblement du retard pris et d’une situation où son armée s’enlise.
Sur le modèle de ce qu’elle a imposé au Mali, la France voit dans une élection rapide un préalable à la stabilisation du pays, et non un aboutissement. L’essentiel est de disposer de représentants « légitimes » avec lesquels pourra traiter la « communauté internationale ».
La conseillère Afrique de François Hollande, Hélène Le Gal, s’est ainsi rendue à Bangui le 7 octobre dernier, pour plaider en faveur d’« une accélération concrète du calendrier ». Elle était accompagnée par le colonel Pierre Schill, conseiller et membre de l’état-major particulier de François Hollande, et par l’ambassadeur de France à Bangui, Charles Malinas (La Lettre du Continent, 07/10).
Mais sans aucune intention de faire pression…