Survie

Pierre Declercq, un martyr kanak

Publié le 25 avril 2025 - Benoît Godin, Survie

Alors que se rejoue inlassablement le devenir de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, et à travers lui celui du peuple kanak, Survie vous propose deux séries documentaires radiophoniques sur deux figures de la lutte d’indépendance de cet archipel du bout du monde. La seconde : Pierre Declercq (1938-1981) – ou l’histoire méconnue d’un homme parti du nord de la France pour la Nouvelle-Calédonie, qui fit sien le combat du peuple premier du territoire contre le colonialisme et le paya de sa vie.

Le 19 septembre 1981, Pierre Declercq, 43 ans, est assassiné chez lui, près de Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie. La mort brutale de cette figure du mouvement indépendantiste va bouleverser ce territoire français du bout du monde. Pour nombre d’historiens d’aujourd’hui, elle inaugure la tragique période dite des « événements » – une décennie de quasi guerre civile et coloniale, alors qu’explose la revendication d’indépendance portée par le peuple autochtone, les Kanak.

Pierre Declercq, victime du premier meurtre politique de cette période sombre, n’est pourtant pas un enfant du pays : il vient d’Halluin, près de Lille, et vit dans l’archipel depuis moins de vingt ans. C’est son histoire méconnue que nous raconte ce documentaire radiophonique en deux parties. Celle d’un homme venu du nord de la France, qui fit sienne la lutte d’un peuple contre le joug colonial et le paya de sa vie.

Première partie


Seconde partie


Pierre Declercq, un martyr kanak

Un documentaire sonore de Benoît Godin

Musique originale : Simon Auffret
Affiche : Fly
Archives : Agence de développement de la culture kanak (ADCK)
Une production Lampe-Tempête 2024

Retrouvez la première série radiophonique par ici :

Le combat ne doit pas cesser - Éloi Machoro, un super-héros pour Kanaky

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