Survie

Aventis rejette le projet des syndicats

Publié le 25 février 2003 - Victor Sègre

Extraits tirés du Parisien, France, 25 février 2003.

(...) La direction d’Aventis-Pharma (...) maintient son plan de restructuration du pôle recherche et développement. Le contre-projet présenté hier par l’intersyndicale lors du comité central d’entreprise (...) n’a pas convaincu. Selon les syndicats, 666 postes (480 à Romainville, 146 à Vitry (Val-de-Marne) et 33 à Antony (Hauts-de-Seine) seront supprimés. (...). Baptisé Néréïs, le contre-projet syndical visait à faire de Romainville un « pharmapôle » où se mêleraient activités privées et publiques.

(...) Dans un environnement « toujours plus concurrentiel », la direction d’Aventis-Pharma cherche à « rationaliser » ses activités. (...) Dès lors, la direction ne fait pas les mêmes calculs que les syndicats et estime à 394 le nombre de suppressions de postes. « Le plan social ne comprendra aucun licenciement sec  », précise encore l’entreprise. (...)

« Ce plan n’a aucune justification scientifique ou économique, assène Thierry Bodin, élu CGT de Romainville. (...) Et puis arrêter la recherche sur les anti-infectieux alors qu’il y a plus de 17 millions de morts par an est proprement scandaleux. » Toujours est-il que les syndicats sont prêts à « se battre sur le plan social » mais n’excluent pas, dès à présent, d’attaquer le fond du projet devant les tribunaux.

Par Timothée Boutry

Pour lire l’article en entier ou en savoir plus sur le projet Néréis, aller sur le site www.nereis-sante.com

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