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Conférence de presse "Comment réformer le secret-défense pour mettre fin au silence d’Etat ?", mercredi 6 décembre - 11h, EDMP, Paris 12ème

Photo prise lors de la conférence de presse, le 6 décembre 2017
Publié le 7 décembre 2017 (rédigé le 5 décembre 2017) - collectif « Secret Défense »

Après l’annonce par le Président Emmanuel Macron de la déclassification des archives françaises sur l’assassinat de Thomas Sankara, le collectif « Secret défense-un enjeu démocratique » vous invite à une conférence de presse ce mercredi 6 décembre 2017 à 11 heures, à l’EDMP*, 8 impasse Crozatier, 75012 Paris.

Le mardi 28 novembre 2017, au Burkina Faso, le Président Emmanuel Macron a annoncé que la France allait déclassifier la totalité des archives françaises concernant l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987 et ses compagnons à Ouagadougou.

Cette annonce répond à la demande du juge d’instruction burkinabè chargé de l’affaire Sankara en octobre 2016 et à la lettre ouverte de Mariam Sankara, la veuve du Président Thomas Sankara, au président François Hollande le 1er février 2017.

Le Collectif secret défense - un enjeu démocratique qui vient d’être constitué prend acte de cette avancée. Ce collectif regroupe notamment des chercheurs et des familles de victimes ainsi que leurs soutiens dans de nombreuses affaires criminelles où la raison d’état fait obstruction à la manifestation de la vérité.

Néanmoins, l’expérience prouve que, dans de nombreuses affaires d’assassinats, la promesse de levée du Secret Défense n’a pas été tenue et les déclassifications obtenues n’ont en réalité pas donné de résultats permettant de connaitre la vérité. Au contraire, les familles des victimes ou leurs amis se sont trouvés en butte à toutes sortes de manœuvres, parfois de pressions, voire de menaces et de mensonges.

Comment réformer le secret-défense pour mettre fin au silence d’Etat ?

Des associations et des chercheurs ont décidé de se regrouper pour informer, engager le débat et interpeller les élus et les citoyens.

Seront présents à cette conférence de presse :

  • Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel, et André Lucas, comité de soutien à Elisabeth Borrel
  • Bachir Ben Barka, fils de Mehdi Ben Barka, Institut Ben Barka – Mémoire vivante
  • Danièle Gonod, présidente de l’association « Les Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon »
  • François Graner, de l’association Survie, sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda
  • Armelle Mabon, sur le massacre de Thiaroye
  • Bruno Jaffré, réseau international « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
  • Henri Pouillot, comité Maurice Audin
  • Jacques Losay de l’association SOS Bugaled Breizh

Avec le soutien de Mariam Sankara, la veuve de Thomas Sankara, de Fabienne Boulin la fille de l’ancien Ministre, d’Aïda Kiemdé fille de Fréderic Kiemdé assassiné au côté de Thomas Sankara et de Jeannine Cilia de l’association des familles des victimes et des rescapés de la Maison des Têtes de Toulon.

* EDMP : Editions et Diffusion de Matériel Pédagogique, 8 impasse Crozatier, Paris 12ème.

Lire l’article paru dans Le Monde à la suite de cette conférence de presse : « Affaires Sankara, Ben Barka, Thiaroye et autres : "Le secret-défense concerne toute la vie de la société" »

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