Survie

UMP : un scrutin « acceptable » ?

rédigé le 4 décembre 2012 (mis en ligne le 20 décembre 2012) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

L’élection contestée du président de
l’UMP a vu émerger pas mal d’idée. Par
exemple, Nadine Morano, qui souhaitait
annuler uniquement les résultats des
bureaux de vote litigieux...

Un peu ce
qu’avait tenté de faire, il y a deux ans,
le Conseil constitutionnel pro-Gbagbo,
au deuxième tour de la présidentielle
ivoirienne, ce qui avait profondément
indigné les dirigeants d’alors de l’UMP.

On aurait aussi pu s’attendre à une
déclaration de l’Organisation internationale
de la francophonie, du type : « Le processus
électoral s’est déroulé dans un climat assez
tendu. La mission a considéré que, malgré
des dysfonctionnements, le scrutin avait
eu lieu dans des conditions acceptables
et a regretté le fort taux d’abstention
 ».

Mais ça, c’était pour la parodie d’élection
présidentielle au Cameroun, il y a un an.
Manque de chance pour Jean-François
Copé, l’OIF n’était cette fois-ci pas
mandatée...

Les ténors de la droite française découvrent
la frustration d’un processus électoral pas
fiable. Qu’ils se consolent, cela est moins
grave pour eux que pour les populations des
dictatures françafricaines.

Juste retour des choses l’Afrique s’en
est donné à cœur joie sur les réseaux
sociaux : « Envoyez l’ONUCI bombarder
l’UMP !
 », « Copé décalé », « Copé,
le boulanger...
 » [1], « Fillon, l’hôtel du Golf est
bien gardé
 », « Une force d’interposition
africaine à l’UMP !
 » « Qui va (é)copé(r) le
navire UMP ?
 »

[1le surnom de Laurent
Gbagbo, réputé pour rouler ses opposants
dans la farine

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 219 - décembre 2012
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