Plus de 6 ans après le déclenchement d’une opération militaire française présentée comme nécessaire pour ramener rapidement la paix au Mali, la situation ne cesse de se dégrader : de nouvelles régions et les pays voisins sont touchés… sans, visiblement, amener les autorités françaises à changer de stratégie.
Depuis le lancement de l’opération Serval, fondue depuis dans l’opération Barkhane, déjà 6 années se sont écoulées. Six années pendant lesquelles la situation sécuritaire s’est dégradée et a pris de l’emprise sur des régions de plus en plus vastes, au Mali et au Burkina Faso. Pourtant un arsenal sécuritaire international colossal est déployé au nord du pays mais aussi au Burkina Faso et au Niger voisins : l’opération Barkhane qui comprend toujours 4 500 militaires, plus de 14 000 casques bleus et policiers dans le cadre de l’opération de maintien de la paix Minusma de l’ONU, 580 personnes dans le cadre de EUTM Mali (European Union training mission) et un objectif réaffirmé de 5 000 militaires de la force conjointe du G5 Sahel (Lemonde.fr, 27/03).
The New Humanitarian (11/03), nouveau nom de l’agence de presse IRIN News créée par les Nations unies en 1995, rapporte qu’il y avait en janvier 2019, 123 000 déplacés internes au Mali, soit trois fois plus qu’il n’y en avait en janvier 2018 [1] : en réalité 99 000 déplacés internes et 24 600 réfugiés maliens au Burkina Faso, auxquels il faut ajouter 54 900 Maliens réfugiés au Niger et 58 300 autres en Mauritanie, selon les chiffres du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR, 31/03). Soit plus de 212 000 personnes déplacées internes ou réfugiées dans un pays voisin. Et selon l’ACLED (Armed Conflict Location and Event Data Project), 2018 a vu le plus haut taux de morts civils au Mali depuis le début du conflit en 2012 et une multiplication des « évènements » et morts liés aux conflits au Burkina de l’ordre de… 2000%.
Dans le centre du pays, le 17 mars 2019, 26 soldats maliens étaient tués par un « groupe armé terroriste » (dixit la communication officielle de l’Etat malien) dans l’attaque de leur base militaire à Dioura. Le 23 mars, un massacre de 160 civils était perpétré par un groupe armé indéterminé au village d’Ogossagou, proche de Douentza, dans le centre du Mali. Ces attaques sont les ixièmes révélateurs d’une situation sécuritaire dramatique, avec un recours à la violence par une multiplication de groupes armés aux motifs entremêlés – violences inter et intracommunautaires, motifs religieux, conflits de territoire. L’armée malienne est aussi régulièrement accusée de violences. Les atteintes graves aux droits humains sont confirmées par tous les organismes et observateurs internationaux.
Ces événements ont suscité un grand émoi mais surtout catalysé une colère montante face à la situation politique, sécuritaire et sociale au Mali qui se dégrade inexorablement. Le 22 mars, des femmes de soldats manifestaient dans plusieurs villes du centre du pays pour dénoncer la mort des soldats et réclamer des moyens supplémentaires pour l’armée [2]. D’autres manifestations dénonçant plus largement la situation sociale ont eu lieu dans la même période ; une manifestation s’est ensuite tenue le vendredi 5 avril à Bamako, à l’initiative de mouvements religieux influents, rejoints par des partis d’opposition, avec comme mot d’ordre la démission du gouvernement malien – dont l’attentisme est critiqué – et le retrait de l’opération Barkhane mais aussi de la Minusma.
En effet, le président Ibrahim Boubacar Keita, réélu en 2018 à la tête du Mali, ne porte pas une politique à la hauteur des enjeux (sans revenir sur les soupçons de corruption, cf.Billets n°251, novembre 2015). Il n’en a pas non plus la latitude, pris dans des injonctions contradictoires de la communauté internationale qui souhaite en particulier l’application de l’Accord d’Alger, signé sous pression internationale en mai 2015 (voir encadré ci-dessous).
Signé en mai 2015 dans la capitale du puissant voisin algérien, mais également sous la pression de Paris, l’Accord d’Alger ne se limite pas à la définition d’un processus "DDR" (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion), il prévoie aussi des règles institutionnelles qui modifient en profondeur la structure de l’Etat malien, contestée par des groupes armés qui s’étaient un temps alliés aux djihadistes, fin 2012 :
- "la mise en place d’une architecture institutionnelle fondée sur des Collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel et de pouvoirs étendus ;"
- "la mise en place d’une Zone de Développement des Régions du Nord, dotée d’un Conseil consultatif interrégional et d’une Stratégie Spécifique de développement adaptée aux réalités socio-culturelles et géographiques ainsi qu’aux conditions climatiques. La Stratégie sera financée notamment par un Fonds pour le développement durable dont les ressources proviendront de sources publiques nationales et de contributions internationales…"
- "La région est dotée d’une Assemblée Régionale élue au suffrage universel direct, bénéficie d’un très large transfert de compétences, de ressources et jouit des pouvoirs juridiques, administratifs et financiers appropriés ;"
Cet accord, qui, par ailleurs, affirme l’unité du Mali, pose donc des injonctions contradictoires : d’un côté l’unité nationale, de l’autre une région disposant de "pouvoirs étendus", devant recevoir directement des "contributions internationales", qui pourraient ne pas transiter par l’Etat malien. Il implique des modifications constitutionnelles nécessitant un référendum, que les autorités maliennes ont jusqu’ici renoncé à mettre en place de crainte d’un échec douloureux.
Il reste inappliqué 4 ans après sa signature et semble pour le moment inapplicable : le désarmement et l’intégration dans les forces armées des combattants des groupes signataires sont prévus mais à ce stade rien n’est fait sur le terrain pour permettre cela. Ainsi la France « sécurise » avec Barkhane la zone de Kidal où l’armée malienne n’a de fait toujours pas accès et fait alliance avec certains groupes armés du Nord (voir plus loin), fragilisant ces accords qu’elle demande pourtant au gouvernement malien d’appliquer. Surtout, le gouvernement malien – et les Maliens – ne souhaitent pas la révision constitutionnelle qu’impliquent ces accords (voir encadré) et qui entacherait l’unicité du Mali en ouvrant à une décentralisation plus forte : IBK avait d’ailleurs renoncé à un référendum constitutionnel en 2017, qui faisait l’unanimité contre lui.
Dans ce contexte, la crise institutionnelle est majeure. Un nouveau gouvernement de large rassemblement a été nommé début mai. Les élections législatives déjà repoussées à deux reprises – d’un mois fin 2018, puis à juin 2019 – viennent d’être repoussées à mai 2020, en prorogeant le mandat des députés : le secrétaire général de l’ONU a d’ailleurs aussi plaidé pour ce report afin de mener à leur terme les réformes constitutionnelles (Jeune Afrique, 08/06).
Bien au-delà du contexte sécuritaire, le pays est dans une situation sociale extrêmement fragile et tendue – et c’est un euphémisme : grève des magistrats fin 2018 ; grève de la faim des cheminots fin 2018 (ayant conduit à la mort de certains d’entre eux) qui s’est poursuivie jusqu’à la mi-mai par une grève pour revendiquer de nombreux mois d’arriérés de salaire ; grève générale à l’initiative de l’Union nationale des travailleurs maliens début janvier 2019 ; grèves à répétition des enseignants pour demander une amélioration de leurs conditions de vie – qui ont finalement pris fin à la mi-mai après l’obtention par les enseignants de maigres primes (« de documentation », « de logement ») et d’un plan de carrière – tandis que dans les zones touchées par l’insécurité, de très nombreuses écoles sont fermées.
Dans ce contexte, il n’y a guère que l’exécutif français pour mettre en avant les résultats de l’opération Barkhane. La ministre des Armées Florence Parly déclarait ainsi le 20 février devant la Commission des affaires étrangères et défense du Sénat : « En quatre ans, en liaison avec les forces partenaires, nous avons mis hors de combat plus de 600 terroristes. Chaque trimestre, nous saisissons deux tonnes d’armes et de munitions. En 2018, nous avons remporté d’importants succès : nous avons neutralisé de nombreux chefs terroristes et plus de 200 combattants. » Un satisfecit qui ressemble fort à celui d’Emmanuel Macron lors de ses vœux aux armées, en janvier : « Les résultats sont là : de nombreux chefs et membres des différents groupes terroristes ont été mis hors de combat, leurs approvisionnements et flux logistiques ont été rompus, nous les avons bousculés dans les zones où ils se croyaient libres d’aller comme ils le voulaient » (BBC, 18/01). Après son arrivée à l’Elysée, le nouveau président Macron avait garanti à son homologue malien que « "la France restera engagée au Sahel" tant que les terroristes ne seront pas "éradiqués" dans la région » (Le Parisien, 20/05/17). Son Premier ministre Edouard Philippe peut donc assurer sans ciller que la France restera au Mali tant que le Mali aura besoin d’elle (JDD, 23/02/2019) [3], tant que la force du G5 Sahel, une pure émanation mise sur pied par la France, ne sera pas en mesure de prendre le relais. Or comme c’était prévisible (cf. Billets n°269, été 2017), en dépit des promesses de financement, cette force « africaine » sous tutelle française n’a pas les moyens de le faire… [4].
Sur le terrain, l’armée française a récemment étendu ses zones d’intervention plus au centre du pays et au Burkina, où l’insécurité va croissante. Au vu du peu d’avancées politiques et des critiques évidentes qui peuvent être faites à l’intervention française, le gouvernement d’Edouard Philippe met désormais en avant les « opérations civilo-militaires » comme outil d’acceptabilité de la présence militaire de plus en plus vécue comme une occupation : ainsi le dossier de presse du ministère des Armées sur l’opération Barkhane de 2019 affirme qu’« Elles constituent des réelles occasions de dialogue et favorisent l’acceptation de la force par la population. Elles contribuent indirectement à l’efficacité des opérations militaires qui visent à contribuer au retour de la sécurité. » [5]
Un avis que ne partagent pas les organismes humanitaires, qui dénoncent des relations compliquées voire « conflictuelles » et « improductives » avec les forces armées sur place : tant la Minusma que Barkhane ne tiennent souvent pas compte de leur demande d‘espace humanitaire. Ces ONG soulignent aussi qu’une confusion peut être entretenue par ces forces armées vis-à-vis des populations, voire qu’elles interviennent parfois sur des zones sans prévenir les structures humanitaires sur place, compliquant ainsi l’intervention de ces dernières alors que les besoins des populations sont criants… (thenewhumanitarian.org, 11/03)
Les montants déployés dans ce cadre, en coopération étroite de l’Agence française de développement (AFD), qui fait suite à un accord entre les deux institutions de 2016 en « concrétisation d’une relation déjà ancienne », sont désormais mis en avant de façon totalement décomplexée, en premier lieu par le directeur de l’AFD Rémi Rioux.
Un numéro de la revue scientifique Afrique Contemporaine, éditée par l’AFD, aurait dû sortir au printemps sur le Mali : il ne sortira finalement pas, faute d’accord sur « l’équilibre » des articles à publier entre le comité scientifique de la revue et le département sur la recherche à l’AFD... actuellement dirigé par Thomas Melonio, conseiller sur l’Afrique de François Hollande au moment du lancement de la guerre au Mali. Le Monde Afrique (27/03) a publié l’article du chercheur Bruno Charbonneau intitulé « Faire la paix au Mali : les limites de l’acharnement contre-terroriste », initialement destiné à ce dossier, dans lequel il pointe les effets délétères de la logique sécuritaire induite par la « lutte contre le terrorisme » sur la recherche de la paix au nord du Mali, avec une analyse de l’articulation entre l’opération Barkhane et la Minusma. A la création de cette mission de l’ONU en 2013, en aval du lancement de l’opération Serval par la France, « d’un côté, la mission onusienne devenait responsable du travail concernant les acteurs, les processus et les dynamiques légitimes liés aux efforts pour la paix et la réconciliation. De l’autre, les troupes françaises (et leurs soutiens alliés) devenaient responsables du travail concernant les activités et les actions de guerre contre-terroristes. » En théorie, les forces françaises combattent les ennemis que sont les ‘terroristes’ et la Minusma assure le maintien de la paix avec neutralité, elle n’a donc pas d’ennemis en tant que tels et les groupes armés mais non considérés comme ‘terroristes’ relèvent de son travail. « En pratique, cette distinction est difficile, voire impossible, compte tenu de la fluidité des appartenances, alliances et allégeances entre ou à l’égard de tel ou tel groupe, mais aussi des liens opérationnels entre les deux missions » [6].
Aussi la mission de l’ONU se trouve prise dans une logique sécuritaire et contre-terroriste, impulsée par la France, et sort de son impartialité. « Ainsi, même si dans la pratique, l’ONU ne peut pas faire et ne fera pas de contre-terrorisme, cela n’empêche pas les autres de le faire sous le parapluie du mandat de la Minusma. C’est dans ce brouillard d’interventions militaires qui se chevauchent que les Maliens doivent faire la paix et la réconciliation ».
L’article souligne également d’autres effets négatifs de cette grille de lecture contre-terroriste : elle a pour conséquence d’encourager le gouvernement malien à rester dans une logique sécuritaire – alors qu’il est censé mettre en œuvre des accords de paix –, elle a induit un manque de prise en compte des dynamiques conflictuelles au centre du pays et elle induit le maintien de forces internationales françaises et hypothétiquement du G5 Sahel qui brident la souveraineté du Mali et campent sur le tout sécuritaire et donc … sa capacité à travailler à la paix.
Dans un rapport sorti en décembre 2018, « Narcotrafic, violence et politique au Nord du Mali »9, l’ONG International Crisis Group analyse les rapports entre les groupes armés au nord du Mali et les narcotrafiquants. Sa lecture permet aussi d’aborder les effets délétères de l’opération Barkhane et de la situation actuelle sur ces dynamiques, avec un Etat totalement absent du Nord et un contexte chaotique : tout cela a favorisé les trafics – qui contribuent au financement des groupes en armes. Avec une plume prudente, le rapport pointe même les effets directs du lancement de l’opération française sur les dynamiques au Nord : « Paradoxalement, le lancement de l’opération Serval début 2013 a peut-être favorisé un rapprochement entre les groupes jihadistes et certains trafiquants. La pression militaire exercée contre les jihadistes les pousse à chercher le soutien des trafiquants. Des solidarités seraient nées dès le déclenchement de l’opération Serval ».
Aujourd’hui, « les grands trafiquants entretiennent des liens à la fois avec les autorités maliennes – celles-ci le démentent - et avec des groupes politico-militaires du nord du pays ; bien souvent en effet, les réseaux trafiquants sont intégrés dans ou se confondent avec ces groupes, qui eux-mêmes dépendent du narcotrafic pour leur financement et l’accès aux armes. » Le rapport décrit que les trafiquants peuvent être influents au sein des groupes armés, même si leurs intérêts ne se superposent pas systématiquement, et détaille les finalités sous-jacentes relatives aux trafics de certains conflits entre groupes armés. Pourtant, alors que « les principaux partenaires du Mali soulignent par ailleurs que le trafic de drogue influence fortement les niveaux de violence au Nord du pays et qu’il constitue une source de financement des groupes terroristes [,] à quelques rares exceptions près, la lutte contre le narcotrafic est considérée sur le terrain comme un enjeu secondaire et qui réclamerait pour être efficace et quadriller le territoire concerné des moyens trop importants ».
Et de pointer l’attentisme de la France et même pire, son influence sur ces trafics : « Les forces internationales et notamment françaises se trouvent toutefois dans des situations ambiguës lorsqu’elles collaborent pour les besoins de la lutte antiterroriste avec des groupes armés qu’elles savent par ailleurs liés à des réseaux trafiquants. Des militaires français reconnaissent fermer les yeux sur les trafics de leurs alliés, quand d’autres, y compris des diplomates, estiment même qu’à défaut d’interrompre ces flux, il vaut mieux aider à les diriger vers des alliés plutôt que vers des groupes liés aux jihadistes ou à d’autres pays de la sous-région. Il est difficile de savoir si ces prises de position ne sont que personnelles ou si elles reflètent une stratégie politique officieuse. Certaines interventions militaires françaises influencent de facto l’économie et la géographie du narcotrafic, sans qu’il soit possible d’affirmer le caractère intentionnel de ces effets. ».
Au-delà de l’approche par les trafics, la collaboration de Barkhane avec des groupes armés – du MNLA en 2013 au MSA ou au Gatia plus récemment – est avérée sans que l’on ne sache précisément jusqu’où va la collusion.
La situation actuelle semble d’autant plus inextricable que l’approche sécuritaire de lutte contre le terrorisme qu’elle a impulsée par la France continue de supplanter les logiques politiques de recherche de la paix et a conduit à un essaimage de la violence à un degré effarant, au-delà même des pires scenarios que l’on aurait pu faire quelques années plus tôt. Les groupes armés continuent d’être nourris par les trafics. Les armes prolifèrent. Les desseins politiques et stratégiques qui sous-tendent les agissements de la France au Mali restent à ce jour peu clairs et continuent de faire débat ; ce qui est clair, c’est qu’elle continue un double jeu en maintenant ses alliances troubles avec certains groupes armés et une mainmise sur une partie du territoire, tout en prétendant soutenir l’Etat malien.
NDLR : Ce numéro était en bouclage et cet article déjà finalisé lorsque, le 9 juin, une nouvelle attaque contre des civils fit 35 morts dans le village de Sobane, en pays dogon.
[1] Et 3,2 millions de personnes auront besoin de l’aide humanitaire d’urgence d’après les chiffres de l’agence qui coordonne l’aide humanitaire d’urgence des Nations Unies, OCHA. (The New Humanitarian, 11/03).
[2] En janvier et février 2012, des manifestations des femmes des soldats à Bamako demandant plus de moyens pour l’armée et exprimant leur défiance vis-à-vis d’ATT, alors au pouvoir, avaient été suivies ensuite par d’autres manifestations sur la critique de la gestion de la situation au Nord, avan
[3] Les militaires sur place s’y voient au moins pour 15 à 20 ans ... Edouard Philippe de préciser que la France n’a pas vocation à y être « indéfiniment » mais encore ?
[4] L’intervention de la France en soutien à Idriss Déby contre des groupes armés sur une quarantaine de pick-up début février est d’ailleurs une démonstration que même l’armée tchadienne, censée être le maillon fort de cette force conjointe, n’a plus la confiance de ses dirigeants.
[5] « Barkhane agit également en conduisant ou en soutenant des projets qui apportent une aide directe aux populations : accès à l’eau, à l’énergie, à la santé ou à l’éducation. En 2018, ce sont près de 70 projets civilo-militaires qui ont été menés au profit de la population, dont 23 projets a destination de celle de la région du Liptako, principalement autour des villes d’In Delimane, Ansongo et Ménaka. » A noter que ces actions peuvent être cofinancées par des partenaires privés, comme c’est le cas de la Fondation Véolia (voir https://www.fondation.veolia.com/fr/operationbarkhane)
[6] En outre, le dossier de presse de l’opération Barkhane rappelle que « Une vingtaine de Français est insérée dans cet état-major et dans les états-majors de secteurs à Gao, Kidal et Tombouctou. Le poste de chef d’état major de la MINUSMA est occupé par un Français ».