Texte mis à jour le 18 mars 2015
Au lendemain de la guerre d’indépendance, le pouvoir se trouve rapidement confisqué par deux entités complémentaires : la Sécurité Militaire (SM, devenue DRS) et une junte d’officiers. Ce binôme contrôle le pays en sous-main pendant trois décennies avant de prendre le pouvoir par la force en 1992, en réaction au succès électoral du Front Islamique du Salut. Pour se donner une légitimité, les généraux appellent au pouvoir Boudiaf, militant historique de l’indépendance en exil au Maroc, mais le font finalement assassiner lorsqu’il commence à s’attaquer à la corruption. Débute alors une véritable guerre civile, qui fera des dizaines de milliers de victimes.
Pour préserver un système de corruption basé sur les contrats commerciaux (notamment avec la France, alors premier partenaire extérieur), la junte mafieuse reprend les méthodes de guerre insurrectionnelle et instrumentalise des groupes armés, créant même de vrais-faux groupes islamiques armés (GIA) pour continuer à bénéficier de l’aideoccidentale contre le « terrorisme ».
4 septembre 2019
4 septembre 2019
19 mars 2019
25 février 2019
22 octobre 2018
8 octobre 2018
10 avril 2018
9 avril 2018
6 décembre 2015
1er septembre 2015