François Hollande se rendra ce jeudi 19 septembre à Bamako pour l’investiture du Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Ce voyage permettra de montrer à l’opinion publique française que le président français, « intraitable », a obtenu le rétablissement de la démocratie formelle au Mali.
La boucle sera bouclée, les projecteurs vont changer de direction, alors que les Maliens et les Maliennes continueront à se confronter à un grand nombre de problèmes chroniques mais aussi consécutifs à l’intervention française, parmi lesquels :
Autant d’éléments analysés dans l’ouvrage de Survie sorti le 22 août 2013, intitulé La France en guerre au Mali, enjeux et zones d’ombre (ed tribord, 2013 - 7euros)
[1] Ainsi, le chef de la mission, un général rwandais a principalement un rôle de représentation tandis que son état-major est dirigé par un Français et qu’une quinzaine d’autres militaires français en font partie. Voir http://survie.org/billets-d-afrique/2013/227-septembre-2013/article/la-minusma-sous-controle-4531