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"Areva au Niger : un environnement sacrifié"

Publié le 19 septembre 2017 - Survie Paris - Ile de France

Une rencontre-débat à Paris pour faire le point sur les conséquences sanitaires et environnementales de l’extraction d’uranium par Areva et ses filiales au nord du Niger.

Depuis 2002, l’association Aghirin’man ("le bouclier de l’âme" en Tamashek) et la
CRIIRAD [1] réalisent des analyses radiologiques et documentent les problèmes de contamination dans la
région d’Arlit (nord du Niger) causés par les filiales d’Areva qui y extraient
de l’uranium pour nos centrales nucléaires depuis plus de 50 ans (d’abord
via la COGEMA, puis via Areva).
Quinze ans après les premières alertes, huit ans après les déclarations d’Areva en réaction au
scandale, qu’est-ce qui a changé à Arlit ? Hélas, pas grand chose - en
tout cas pas suffisamment. Areva a bien pris des engagements
"volontaires", et même annoncé la création avec des associations d’un
"Observatoire de la Santé" censé faire le bilan sur l’état sanitaire des
travailleurs et anciens travailleurs des mines. Les associations ont
finalement jeté l’éponge, et Areva continue à extraire de l’uranium. Et
la population locale ? elle reste impuissante face à la contamination de
son environnement.

Dans un contexte de démantèlement d’Areva (en quasi-faillite suite à des
scandales financiers), et alors que la France a adopté au printemps une
loi sur le "devoir de vigilance" des multinationales qui les rend
légalement responsables des agissements de leurs filiales à l’étranger [2],
et que se négocie à l’ONU un traité contraignant sur les multinationales
et les droits humains [3], Survie Paris accueille :

  • Almoustapha ALHACEN, président de l’association Aghirin’man, lauréat du Nuclear Free Future Award 2017 (catégorie Résistance)
  • Bruno CHAREYRON, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, lauréat du Nuclear Free Future Award 2016 (catégorie Education)

Rencontre-débat Mercredi 20 septembre 2017 de 19h à 21h
au café « le Lieu-Dit ». Entrée libre

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